Biographie - Madeleine Malraux

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Biographie

 

Madeleine Malraux née Lioux, découvre la vie à Toulouse, le 7 avril 1914, dans une famille dont le père était musicien. A l'âge de 14 ans, elle entre au conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et  obtient en 1934 un premier Prix. C'est ainsi que débute ses carrières de professeur des classes supérieures de piano au conservatoire de Toulouse et de pianiste concertiste. Elle interprètre principalement Erik Satie que son père, toute petite lui jouait et qu'elle affectionne particulièrement.

       En 1943 elle épouse Roland Malraux, journaliste, résistant, et frère d' André Malraux . Son mari sera arrêté en mars 1944 et décedera en déportation peu de jour avant la libération. De leur union naîtra le 11 juin 1944,  Alain Malraux.

       Madeleine Malraux  gagne Paris et s'installe avec son beau-frère André Malraux, ses deux fils et son fils Alain.

      En mars 1948,  André Malraux épouse Madeleine qui s'occupe des trois enfants, Gauthier, Vincent et Alain et qui met  sa carrière en pointillé.

                  En 1959, elle entre avec André Malraux, ministre de la culture au Palais Royal, voyage beaucoup, et rencontre les plus grands de la planète.

       En 1966, elle part aux USA après  25 ans de vie avec André Malraux et commence sa nouvelle carrière de pianiste....

      Depuis sa nomination, en 1986, au grade de chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur, elle enchaîne les concerts, élargit chaque année son répertoire, des romantiques aux contemporains avec toujours un profond respect de leurs styles respectifs.

      Pendant la seule année de 2001, elle joua à Tokyo, Saint-Pétersbourg et Moscou.  Parallèlement à un colloque à Brest et en présence de l’ancien premier ministre Messmer, elle avait stupéfait les organisateurs pour une heure de récital, tel un sisyphe, elle passa quatres heures en répétition pour se familiariser avec le piano mis à sa disposition.

      Depuis, en sus des récitals donnés au japon, à Tokyo, comportant des mélodies de Saties, interprétées avec un inaltérable talent, elle joua à Salies-de-Béarn et fît à Paris plusieurs fois salle comble, dans le précieux théatre du Musée de la Vie Romantique, dans celui de l’Archipel; Et dans tant d’autre, pour des soirées où elle interpréte diverses pièces de piano en alternance avec François Marthouret comme récitant de textes  d'Erik Satie mis en forme par Karin Müller.

     Elle a aussi donné à l’abbaye de Royaumont un magnifique récital jouant sans partition.

    On retrouve par ailleurs ses qualités pianistiques dans le documentaire de René-Jean Boyer, Le mystere Malraux ; ce téléfilm tourné en haute définition dans lequel elle accepte de témoigner publiquement des années où elle fût, aux côtés de son mari, la meilleure ambassadrice de la culture française.

     Elle a également prété le plus large concours à la commémoration organisée rue de Valois, en novembre 2006, pour le trentième anniversaire de la disparition du fondateur du ministère de la culture et de la communication.

    Durant l’automne 2008, elle donne à nouveau à Tokyo , des récitals. Elle se trouve encore au japon en 2009-20010  pour enregistrer, sur la chaine NHK, la télévion publique nippone, des fantaisies de Louis Couperin (1626-1667), maître du clavecin du XVIIème siècle.

    La poursuite et la richesse de ses talentueuses activités musicales depuis 1986,  tant en  France que dans le monde ont été consacrées par sa promotion au grade d’officier de la Légion d’honneur le 19 avril 2010 . A cette occasion, elle donna un merveilleux récital, rue de Valois.

           Elle est aussi marraine du peintre Darius, (Darius Hecq-Cauquil), qui lui réalise les dessins de ses programmes des concerts du Japon, après avoir été celle de Frédéric Bardeau (1944-2005) qui fût aussi un brillant peintre hyper-réaliste, disparu avant d'avoir pu donner sa mesure.

    La musique, c'est toute sa vie.

 
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